The Corruption of Divine Providence

PRIMEUR
Sortie
Vendredi 07 mai 2021

SUCCINCTEMENT
Dans un village manitobain, l’apparition de stigmates à une jeune fille provoque des remous.

CRITIQUE.

★★ ½

texte
Luc Chaput

Revenant d’une visite à un fermier, une femme aperçoit une plus vieille immobilisée par un piège dans un champ à l’extérieur du village. Elle lui porte secours mais d’autres appels viennent bousculer le reste de sa journée.

Le scénariste, réalisateur et producteur canadien de culture ojibwé Jeremy Torrie surcharge son récit dès le début de nombreuses autres considérations et en laisse plusieurs en plan. Ainsi l’inimitié entre Louis, un Métis propriétaire de bar, et certains des Amérindiens du coin amène celui-ci à refuser l’aide des shamans de la réserve voisine lorsque sa fille Jeanne se retrouve à l’hôpital portant des stigmates suite à une période de mort clinique. La nouvelle circule rapidement dans les médias officiels et sociaux et amène son lot de fidèles, de curieux et de marchands du temple dans ces lieux dont la direction photo d’Éric Cayla souligne les beautés.

Qui trop embrasse mal étreint

La plupart des autres interprètes, par leurs jeux disparates, ajoutent à la cacophonie ambiante et Ali Skovbye, dans le rôle de Jeanne, est trop évanescente dans son interprétation pour ancrer le tout.

Des salamandres commencent à pulluler sur les routes et dans les champs, venues d’on ne sait où, serait-ce une des plaies d’Égypte? Un être maléfique kidnappe ensuite la dite jeune fille. L’on découvre, dans le dossier de presse, que ce serait Saint François d’Assise revenu d‘entre les morts. Seule une peinture vue rapidement permet de faire le lien avec ce fondateur d’un ordre prêcheur voué à la pauvreté et à la charité auquel Roberto Rossellini consacra un de ses chefs d’œuvre Les Onze Fioretti de François d’Assise (Francesco, giullare di Dio).

Tantoo Cardinal (Loyalties / Double allégeance), en tant que guide spirituelle autochtone plus posée, rétablit pour un temps ce conte fantastique sur de meilleures bases avant que d’autres épisodes dont un multiconfessionnel dans une église nous portent vers une conclusion abracadabrante. La plupart des autres interprètes, par leurs jeux disparates, ajoutent à la cacophonie ambiante et Ali Skovbye, dans le rôle de Jeanne, est trop évanescente dans son interprétation pour ancrer le tout.

Un épisode multiconfessionnel dans une église nous porte vers une conclusion abracadabrante.

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Jeremy Torrie

Scénario
Jeremy Torrie

Direction photo
Eric Cayla

Montage
Orlee Bulum

Geoff Klein

Musique
Alain Savoie

Genre(s)
Drame occulte

Origine(s)
Canada

Année : 2020 – Durée : 1 h 36 min

Langue(s)
V.o. : anglais & Version française

La trahison de la providence divine

Dist. [ Contact ] @
Filmoption International

Classement
Interdit aux moins de 13 ans
[ Horreur ]

En salle(s) @
Cineplex

ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]