49e Festival du nouveau cinéma

[ MANIFESTATION ]

Rapporté par
                                  Élie Castiel

Pandémie oblige, les représentations en salle ont été annulées, transformant l’évènement nous l’espérons, seulement cette année, en festival « numérique », joignant ainsi plusieurs autres manifestations cinématographiques majeures.

Fidèles au poste, les programmateurs ont concocté un menu varié, réparti, comme d’habitude, en diverses sections, d’ailleurs fort courues. Certains des films présentés sortiront plus tard en salle. S’ils retiennent notre attention, il n’est pas surprenant que nous les revoyions sur grand écran. Pourquoi pas et en fassions des critiques comme il se doit.

Vues d’ensemble

Sin la Habana

The Shepherdess and the Seven Songs

Nous éviterons la fameuse « liste d’épicerie » pour nous en tenir à quelques films qui nous paraissent incontournables, car certains présentés dans des festivals d’envergure. En Compétition internationale, Atlantis (Ukraine) de Valentyn Vasyanovich, et celui dont tout le monde parle, The Shepherdess and the Seven Songs / Laila Aur Satt Geet, de l’Indien Pushpendra Singh. On pourra également rêver de Desterro (Brésil / Portugal / Argentine) de Maria Clara Escobar ou s’interroger intelligemment sur Topside, de nos voisins du Sud, Logan George et Celine Held.

Il y a aussi la Compétition nationale où on dit beaucoup de bien sur Sin la Habana de l’incontournable Naveh Nabatian et, entre autres, l’attendu Il n’y a pas de faux métier d’Olivier Godin.

Dans la section Les incontournables, l’Ours d’or de la Berlinale, d’Iran, There Is No Evil / Sheytan vojud nadarad de Mohammad Rasoulof, se présente comme un moment fort du festival.

Des cinéastes issus des quatre coins du monde : Allemagne, Ukraine, Grande-Bretagne, Liban, Espagne, Belgique signent des œuvres sortant de l’ordinaire et regroupées dans la niche Les nouveaux alchimistes.

Sorte de variation de la Compétion internationale, le volet Panorama international nous met déjà l’eau à la bouche avec des noms comme Yoon Dan-bi et son Moving On / Nam-mae-wui Yeo-reum-bam (Corée du Sud). Le reste, vous le découvrirez dans le site du festival.

There Is No Evil

Bien entendu, on ne peut passer sous silence les Présentations spéciales ; d’une part, My Salinger Year, de notre Phillipe Falardeau – Un vrai cadeau du FNC. Et surtout signé par un de ces cinéastes qui ont compris que tourner aussi en anglais est beaucoup plus payant, et que cela n’a absolument rien à voir avec le « rêve national ». Et bien sûr, pour les incorrigibles d’un cinéma inclassable, le très attendu Saint-Narcisse, de l’effervescent et camp Bruce LaBruce.

Moving On

Également au menu : Les p’tits loups, question de donner aux jeunes le goût des images en mouvement ; Les Rendez-vous #Cinéma d’ici, pour nous rappeler que le cinéma québécois a toujours été aussi vivant qu’inventif.

On soulignera également La Soirée du cinéma pour la paix, un spécial Wapikoni et bien sûr de très nombreux courts métrages, de plus en plus prisés par le public.

Avant que j’oublie, deux classes de maître ; d’une part celle de Philippe Falardeau ; de l’autre, la « classe » de Michelle et Uri Kranot, sur le cinéma d’animation.

D’autres couvertures du FNC seront publiées au cours du festival. À surveiller.

49e Festival international du nouveau cinéma

À revoir – L’enlèvement de Michel Houellebecq

[ En ligne ]

Du 7 au 31 octobre 2020

https://online.nouveaucinema.ca/page billetterie/