Paris au temps du postimpressionnisme : Signac et les indépendants

EXPOSITION
texte
Luc Chaput

Théo Van Rysselberghe (1862-1926), Paul Signac en yachtman, 1896, huile sur toile. Collection particulière

Un homme, portant casquette de marin est assis à la barre de son petit voilier. C’est Paul Signac, héros de cette très belle exposition du MBAM (Musée des Beaux-Arts de Montréal) et qui ouvre avec trois mois de retard en raison de la pandémie. Ce portrait de Signac en action est dans la première salle et est l’œuvre de son confrère et ami belge Théo Van Rysselberghe. Ces deux personnages sont des éléments majeurs de deux groupes d’artistes, la Société des artistes indépendants pour Paul et les Vingt ou XX pour Théo. Signac et ses collègues français ont mis sur pied ce Salon des Indépendants pour contrer le conservatisme ambiant et en ôtant les jurys et les prix de faciliter la diffusion d’une peinture différente, laissant le soin au public et aux critiques d’apprécier l’œuvre à sa juste valeur, bien entendu soumise à l’aune du temps. C’est ainsi que le critique Félix Fénéon donna écho aux manifestations de ce mouvement qu’il appela néo-impressionnisme en 1886. Il le fit dans des articles voisins d’autres où il faisait découvrir Verlaine ou Proust et pour ce travail d’exploration, il eut droit des portraits par plusieurs de ces peintres dont Signac et Félix Vallotton.

De l’individu et du groupeSuite

Antony & Cleopatra

CRITIQUE
[ de la Scène à l’Écran ]

texte
Élie Castiel

★★★ ½

L’esprit shakespearien demeure intact quant au rythme, au verbe, aux mots et à ce qu’ils cachent ou mettent au grand jour. Une histoire d’amour, simple, aux rebondissements politiques et romanesques qui dépassent l’entendement. Puisque derrière les trahisons, les amours véritables, le pouvoir intransigeant, la vengeance à deux visages, ces ingrédients qui font qu’une pièce de théâtre est ce qu’elle est, prête à s’offrir en pâture aux témoins de la salle, le spectacle de la vie est total.

La morsure du serpentSuite

Art à part

INITIATIVE
[ Théâtre ]

texte
Élie Castiel

 

Souffle créateur de l’École nationale de théâtre pour

contrecarrer les effets psychiques néfastes de la pandémie

Au temps de la COVID-19 qui accapare nos vies, le milieu de la culture ne se laisse pas décourager, d’autant plus que ce secteur de l’activité ne sera déconfiné qu’à la toute fin. Services non essentiels obligent. En fait, on n’en parle jamais dans les points de presse quotidiens à la télévision, ne serait-ce que quelques secondes.Suite

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