The Shoplifters

CRITIQUE – SCÈNE

| Élie Castiel – ★★½ |
EFFRACTIONS SANS CONSÉQUENCES

Le théâtre populaire peut avoir des moments de pure extase drolatique selon la qualité des dialogues servis, le plus souvent défiant le réalisme, mais c’est là un exercice de style que seuls des géants comme Ionesco ou des québécois comme Ducharme peuvent se permettre de créer, car marchant en terrains glissants.

The Shoplifters

L’ensemble des comédiens (Crédit photo: ©Andrée Lanthier)

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Les larmes amères de Petra von Kant

CRITIQUE – SCÈNE

| Élie Castiel – ★★★★½ |
CRIS DE FEMME
Les larmes amères de Petra von Kant

©Maxim Paré-Fortin

Quelque chose de magique se produit sur le coup lorsque Anne-Marie Cadieux apparaît sur scène. Muse, sirène, femme fatale, manipulatrice, souveraine et fragile comme la vie, comme l’existence, comme l’art dramaturgique. Quelque chose qui a à voir avec l’expérience sur scène qui, d’emblée, doit être multipliée maintes fois pour, finalement, sortir indemne.

Un auteur immense de la deuxième moitié du 20e siècle. Une écriture intransigeante. Des mots qui blessent, des paroles qui aiment et plus que tout, des relations humaines dont les comportements puisent aux sources de l’Histoire. L’Allemagne et ses démons. Quels que soient ses films ou ses écrits dramatiques, Fassbinder a toujours placé ses protagonistes dans des situations, produits directs ou indirects de la période sombre de son pays.

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Quartett

CRITIQUE – SCÈNE

| Élie Castiel – ★★★½ |
LA PHILOSOPHIE DANS LE BOUDOIR

Un décor minimaliste pour théâtre de chambre; un comédien, Adrien Bletton (la vicomte de Valmont), une femme de théâtre, Ève Pressault (la marquise de Merteuil). Libertinage, sexe, guerre des genres, à-qui-revient-le-dernier-mot et en fin de compte Éros et Thanatos qui s’unissent et convergent dans un dialogue d’une heure où règlements de compte, désir d’encore séduire et cette obsession tout à fait française de philosopher autour du sexe, avant et après font face aux spectateurs intimement, sans détours, comme si les situations s’imposaient d’elles-mêmes.

Quartett

Adrien Bletton et Ève Pressault (Crédit photo: ©Yanick MacDonald)

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