Spielberg a-t-il contracté une « wokite » aiguë ?

TRIBUNE LIBRE.

texte
Sylvio Le Blanc

Étonnamment, les dialogues en espagnol dans la version originale du film West Side Story, produit par Steven Spielberg, ne sont pas traduits et sous-titrés en anglais pour le bénéfice des spectateurs qui ne parlent pas la langue de Cervantès aux États-Unis, un pays où l’on parle pourtant principalement celle de Shakespeare.

Le réputé réalisateur s’en est expliqué lors d’une conférence de presse : « Quand ils se retrouvent dans la sphère privée, les personnages passent de l’anglais à l’espagnol. Quand elle est en public, Anita demande par contre à tous de parler anglais pour complaire aux New-Yorkais et mieux s’assimiler. Il aurait été irrespectueux selon moi de traduire une langue qui existe par elle-même. J’aime aussi l’idée que puissent se côtoyer dans une même salle des spectateurs anglophones et hispanophones, qui ne réagiront peut-être pas de la même façon aux mêmes endroits. »Suite

Isaac

P R I M E U R
[ En ligne ]
Sortie
Mardi 16 novembre 2021

CRITIQUE.
[ Sphère LGBT ]

★★★

texte
Élie Castiel

Les illusions figées

   Perceptiblement, il y a, dans le premier long métrage de David Matamoros et Ángeles Hernández, quelque chose d’inassouvi bien que leur mise en scène participe d’un soin indisputable. Quelque chose qui a sans doute à voir avec la pièce El día que nació Isaac, d’Antonio Hernández Centeno, sur laquelle s’inspire le scénario.

Un dialogue verbomoteur, des personnages adaptés à la société actuelle mais qui, intimement, sont incapables d’assouvir leurs désirs, leurs rêves auxquels tout le monde aspire.Suite

Acts of Love

I N É D I T
En ligne

SUCCINCTEMENT
Quitté par son amoureux, le cinéaste déménage à Chicago et utilise des applications de rencontre pour inviter de nouveaux amants dans un projet de film que sa mère rejette.

CRITIQUE.
[ Sphères LGBT ]

texte
Élie Castiel

★★★ ½

Isidore Bethel joue ici son propre rôle. Objectivement, ce n’est pas tout à fait vrai. Il se donne un rôle qu’il nomme, comme lui, Isidore Bethel, comme dans la vraie vie. Cette mise en abyme peut être vue comme un exercice narcissique, que sa mère, qu’on ne verra jamais, seulement par voix téléphonique, critique sans cesse. Une mère, soyons francs, ouverte d’esprit et tolérante même si au fond, elle trouve de parois le moyen de critiquer le style de vie d’Isidore.Suite

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