Half Brother

PRIMEUR
Sortie
Mardi 15 juin 2021

SUCCINCTEMENT.
Sandra, 16 ans, n’a pas de nouvelles de sa mère, absente depuis quelques jours. Elle cherche son demi-frère Jorge. Homosexuel, il a filmé une agression homophobe qui le met en danger.

CRITIQUE.
[ Sphères LGBT ]

★★★ ½

texte
Élie Castiel

Saudade

En français, saudade, ce mot portugais, magique, sensuel, mélancolique, veut dire « désir », non pas celui de la chair, mais celui ayant à voir avec l’identité, sa propre, sa place dans le monde, et plus particulièrement ce souhait d’appartenance dans l’endroit où l’on existe ou du moins on tente d’exister. Un quartier de São Paulo rarement vu au cinéma, notamment par ceux qui n’ont pas l’habitude de voir cette ville à l’écran. On s’en rend compte pas les grandes habitations, les rues, les endroits visités, les maisons particulières, hors de tout effet touristique. Un quartier inusité, paralysé dans le temps. Bref, un aperçu territorial qui concourt à un récit sur la solitude, le désarroi, l’identité bousculé. Chez Eliane Coster, signataire de quelques courts, propose ici un premier long métrage, commencé en 2016 et n’ayant pris l’affiche qu’en 2020. Breaking Glass Pictures, spécialiste américain des films de nouveaux auteurs, dont une grande partie en provenance de l’Amérique latine, le sort ces jours-ci en plateforme numérique.Suite

Un melting-pot invraisemblable

TRIBUNE LIBRE.

texte
Sylvio Le Blanc

Je vois pour la première fois sur ARTV la minisérie britannique de six épisodes Les Misérables, écrite par Andrew Davies, réalisée par Tom Shankland et produite par la BBC en 2018. Je remarque que les rôles importants de l’inspecteur Javert et de monsieur Thénardier sont tenus respectivement par les acteurs dits racisés David Oyelowo et Adeel Akhtar, alors que cela n’a aucun sens, historiquement parlant, l’action du roman de Victor Hugo se déroulant dans la France du XIXe siècle. À un moment donné, les Thénardier s’occupent de quatre enfants, dont trois ont des couleurs de peau différentes. Risible!Suite

Moby Doc

P R I M E U R
[ Numérique ]
En ligne
Vendredi 28 mai 2021

SUCCINCTEMENT
Rob Gordon Bralver et Moby collaborent étroitement dans ce portrait à la fois intime et surréaliste d’une des icônes de la scène pop des 30 dernières années.

CRITIQUE.

★★★★

texte
Élie Castiel

Un narcissisme salutaire pour

atteindre l’apaisement du nirvana

Non pas pour l’atteindre dans sa forme originelle, mais pour se réinventer, arriver à une entente tacite entre l’être et le néant, pour s’entendre finalement avec la « mort », dans les arts de la représentation souvent dans sa forme masculine puisqu’il s’agit d’un spectre sans visage, mais imitant les mouvements de l’humain.

Le temps qu’il reste.

Une des séquences les plus extraordinaires de cet essai documentaire de Rob Gordon Bralver, signataire, entre autres, de cinq courts métrages en format vidéo sur Moby, l’artiste pop, dont des extraits de chacun d’eux sont certainement repris dans cet étrange peinture entre le cinéma, la peinture et les arts visuels. Et proche aussi du cinéma traditionnel, notamment dans les brèves séquences entre Moby et sa psychanalyste, où la caméra, finalement, pendant quelques secondes, se rappellent du lien qui existe entre elle et le sujet filmé.Suite

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