Written on Skin
CRITIQUE
ART LYRIQUE
texte
Élie Castiel
★★★ ½
Un peu plus de 90 minutes pour couvrir un récit de vengeance passionnel qu’aurait fort apprécié tous les Dalí, Breton et autres Jean Genet de ce monde. C’est la première fois que j’ose dire qu’il s’agit d’un opéra de chambre moderne réellement « sexy » – même si ça se passe au moyen-âge au 12e siècle – Car Martin Crimp ne passe pas par quatre chemins pour exprimer les choses de l’amour, de la sexualité et du désir incarné. Son texte est en fait, en dépit de l’époque incarnée, intentionnellement anachronique, un puzzle, un jeu délicat qui peut se briser à tout moment, un véritable capharnaüm de mots qui se contredisent et entrent en conflit avec la continuité du récit, pourtant claire et limpide. Les époques se juxtaposent.
Un singulier
manifeste du surréalismeSuite