Mon héros Oussama

CRITIQUE – THÉÂTRE

| Élie Castiel – ★★★ |
PERSONNAGES EN QUÊTE D’AUTEUR

De deux choses l’une, ou on adhère à cette proposition qui n’en est pas une, ou au contraire, on tente de s’immiscer dans la tête de ces cinq personnages en quête d’auteur. Ce qui ne les empêche pas de parler, trop parler, de se disputer pour tout et pour rien, de passer du coq à l’âne comme si de rien n’était, de ne pas hésiter à embrouiller les pistes. Bien entendu, le verbe est présent, trop présent, ne cessant d’envahir l’espace exigu de la salle intime du Prospero, un des hauts lieux de toutes les expérimentations théâtrales.

Mon héros Oussama

Crédit photo: ©Cannelle Wiechert

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Britannicus

CRITIQUE – SCÈNE

| Élie Castiel – ★★★★ |
L’ÉTRANGE FACULTÉ DE LA DYSTOPIE

Oser prendre des risques quitte à désorienter certains spectateurs peu habitués aux classiques, même si la mise en scène s’applique à moderniser le propos jusqu’à le rendre apparent. Autre défi de taille, aujourd’hui impensable : conserver la langue en vers, comme l’avais écrite Racine. Et comme dans toute tragédie qui se respecte, des amours impossibles, assassines, meurtrières. Regard sur notre présent? Peu importe puisque la mise en scène magistrale de Florent Siaud assure une (in)temporalité soumise aux caprices des Dieux et des Humains.

Britannicus

Evelyne Rompré (Junie) et Éric Robidoux (Britannicus). Crédit photo: ©Yves Renaud

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Twenty-Seven

CRITIQUE – ART LYRIQUE

| Élie Castiel – ★★★★ |
EN TOUTE INTIMITÉ

Cette troublante et intègre nouvelle production de l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal suscite l’intérêt et encore plus la curiosité par sa proposition inusitée. La relation entre Gertrude Stein et Alice B. Toklas a été peu relatée dans les arts de la représentation, et encore moins dans l’art lyrique. L’entreprise procure chez les spectateurs à la fois controverse, enchantement, surprise bien entendu et attention, toutes orientations sexuelles confondues.

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