Règlement de compte à Cattle Corner
Deuxième partie

POUR VOTRE AGRÉMENT
Séquence complète d’ouverture
en version originale anglaise

Analyse de la séquence d’ouverture de

IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST

[ Suite… ]

Il était une porte…

texte
Mario Patry

            Ce qui se dégage le plus nettement de ce recueil critique succinct, c’est autant la notion de «dialogue» muet, mais surtout de «rythme». Car le silence est non seulement un trait stylistique particulier chez Sergio Leone, mais aussi un paramètre singulièrement important dans la séquence d’ouverture d’Il était une fois dans l’Ouest, ainsi que pour l’ensemble du film – il faut comparer les 78 minutes de la musique par rapport aux 30 minutes de dialogue pour un film de 165 minutes! – quoiqu’elle n’en constitue pas la figure essentielle. Nous allons dégager l’analyse générale d’ensemble de la structure narrative après avoir abordé la clef de voûte de l’édifice que représente la figure de rhétorique récurrente à travers toute la séquence, c’est-à-dire, la porte. À la demande générale, nous conclurons cette partie avec l’analyse du duel final.Suite

Règlement de compte à Cattle Corner

 

À mon amie Andrée-Ann,

Analyse de la séquence d’ouverture de

IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST

[ Première partie ]

texte
Mario Patry

Un collage d’extraits de la séquence d’ouverture, parsemé d’éléments du générique.

     Avec la publication de cet article consacré à l’analyse de la séquence d’ouverture du chef d’œuvre absolu de Sergio Leone, Il était une fois dans l’Ouest (Once Upon a Time in the West / C’era una volta il West, 1968), j’amorce une nouvelle étape dans ma carrière d’historien du cinéma, qui a débuté modestement dans un fanzine, Yé Yé, avec un article intitulé : Ultimo bolero in Almeria (v. 6, nº 6, décembre 1989, pp. 8-15).

Force est de souligner que c’est Le bon, la brute et le truand (The good, the Bad and the Ugly / Il buono , il brutto, il cattivo, 1966) qui se hissait au 4e rang des films parmi les plus populaires par le site IMDb le 14 mai 2011. Quant à Il était une fois dans l’Ouest, il se retrouve, à la même date, au 20e rang. Poursuivant ce classement, Il était une fois en Amérique (Once Upon a Time in America / C’era una volta in America,  1984) au 78e  et, oh surprise, Et pour quelques dollars de plus (For a Few Dollars More / Per qualche dollaro in più, 1965) s’y faufile au 121e, ce qui en fait un film remarquable. Il est recommandé de visiter le site Wikipédia en français consacré à Sergio Leone.

Suite

Ennio Morricone [ Deuxième partie ]

La furia dell’arte!

Un texte de
Mario Patry

La signature Morriconienne est rapidement devenue synonyme de « label de qualité » au fil des années et le compositeur n’a pas hésité à encourager de nombreux jeunes réalisateurs débutants, comme il n’a jamais reculé devant le péril de se confronter au cinéma engagé des années 1970. Son talent, son acharnement à prendre des risques lui valurent la renommée internationale que l’on lui connaît aujourd’hui avec une avalanche de prix et de récompenses de toutes sortes et de toutes parts, qu’il serait fastidieux d’énumérer ici, même dans le cadre élargi d’un dossier de fonds, mais il souligne le sens et les convictions profondes du compositeur, la valeur et la signification de son travail dans la société dans laquelle il évolua.Suite

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