Star Wars: The Rise of Skywalker

Période 50-51-52
Du Ven 13 déc
2019 au Jeu 2 jan 2020

EN QUELQUES MOTS
Alors que Rey poursuit son entraînement avec l’aide de Leia, la rumeur d’une menace lourde de conséquences ébranle les survivants de la Résistance.

Primeur
CRITIQUE

Luc Chaput

★★★

De la vie de quelques héros

Une guerrière seule dans le désert affronte un vaisseau spatial arrivant à vive allure. Elle s’en sortira bien entendu en effectuant un saut quasi quantique dans cette séquence rappelant à la fois David Lean et Sergio Leone.

George Lucas avait commencé cette saga de Star Wars en 1977 dans un hommage aux feuilletons d’aventures remplis de situations impossibles se résolvant par un deus ex machina ou de manières plus prosaïques. Lucas prenait également appui sur  un scénario de Kurosawa (The Hidden Fortress). J.J. Abrams rend  d’ailleurs hommage à ces films de samouraï dans une courte scène enneigée où Kylo Ren envoie ad patres de multiples ennemis. Le succès de ce premier devenu film-culte a conduit à une triple trilogie. Ce long métrage, ultime de la dernière trilogie coscénarisé par Chris Terrio et Abrams renoue les nombreux fils d’un écheveau éparpillé. Certaines séquences sont des redites avec de meilleures prouesses techniques que les précédentes itérations qui étaient déjà irriguées par les œuvres du mythologue américain Joseph Campbell.

La saga est finalement bouclée dans un déluge de fer et de feu et une victoire annoncée depuis longtemps déjà, n’est-ce pas? L’empire Disney, continuant l’œuvre de la productrice Kathleen Kennedy, a déjà trouvé d’autres avenues intersidérales avec Mandalorian.

La quête de l’héroïne qui pourrait être le nouveau Skywalker, comme le montre la séquence décrite au début, s’inscrit dans un combat méga-titanesque entre un empire employant des janissaires, des armées de robots et de clones traités en esclaves dans une imagerie jouant sur le noir, le sombre et la descente aux enfers. Une vision plus démocratique et fraternelle propulse la petite armée qui résiste encore dans de nombreux lieux éparpillés dans ces innombrables galaxies. La résurgence de certains personnages morts ou disparus est menée avec un certain flair où la musique de John Williams apporte un supplément d’âme. Les scènes d’action deviennent plus prenantes dans la dernière partie de cette longue conclusion car la mort frappe des êtres plus proches des principaux protagonistes dont deux portent des noms indicatifs de leur destins.

La saga est finalement bouclée dans un déluge de fer et de feu et une victoire annoncée depuis longtemps déjà, n’est-ce pas? L’empire Disney, continuant l’œuvre de la productrice Kathleen Kennedy, a déjà trouvé d’autres avenues intersidérales avec Mandalorian.

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Sortie

Ven 20 déc 2019

Réal.
J.J. Abrams

Genre(s)
Aventures de science-fiction

Origine(s)
États-Unis

Année : 2019 – Durée : 2 h 22

Langue(s)
V.o. : anglais / Version française
Star Wars : L’ascension de Skywalker

Dist. @
Buena Vista Canada

Classement
Tous publics
[ Déconseillé aux jeunes enfants ]

En salle(s) @
Cineplex

ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]