Le malade imaginaire
CRITIQUE
< SCÈNE >
Élie Castiel
★★★ ½
Dernière pièce de Molière, Le malade imaginaire conclut une vie d’écritures où par le rire, l’incontournable auteur continue d’illustrer la société de son temps, ses mœurs, ses comportements, ses veuleries. Dans ce plan final, Argan assis dans son fauteuil de « souffrant » au milieu de la scène, face aux spectateurs, n’est-il pas, après tout l’alter ego du créateur lui-même. D’une certaine façon, annonçant sa mort prochaine.