Patricia Mazuy, l’échappée sauvage
Glissements
progressifs
du
mouvement
RECENSION.
[ Cinéma ]
★★★★
texte
Élie Castiel
Le déraillement perpétuel dont il est souvent question dans cet essai en forme d’entretien sur l’œuvre atypique de Patricia Mazuy ne constitue-t’il pas le geste, le mouvement incessant au cinéma, ou au contraire son arrêt total, une sorte de paralysie provisoire à laquelle les personnages dans les films de la cinéaste française sont provisoirement condamnés, le temps de reprendre leur souffle et restituer le cours de leurs actions.